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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/323

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— Oui… sir Caskil, pour moi… je ne suis pas nommée dans cet article. Il n’eût plus manqué que cela ! Mais je suis assez désignée pour m’y reconnaître.

— Ce ne peut être un secret, je suppose, ajouta sir Archibald Caskil, puisque… puisqu’il s’agit d’un journal.

— Je vais vous lire cet article, dit fort émue lady Glenmour ; mais vous n’y prendrez pas un grand intérêt, j’y pense maintenant, faute d’être au courant de certains usages d’une certaine société. Ah ! vraiment, c’est ridicule… c’est outrageant…

— Quelle société, mylady ? demanda sir Archibald Caskil, qui, pour beaucoup, aurait voulu deviner ce que lady Glenmour tardait tant à lui apprendre.

— Une société inouïe, extravagante, impudente, qui existe à Londres… la Société des Dangereux.