Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/328

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sions des muscles de son visage sur le compte d’un rire forcé.

« Déshonoré, se reprit à lire lady Glenmour, souffleté par cet outrage qui a causé dernièrement beaucoup de scandale en Angleterre, particulièrement à Londres, le comte de Madoc s’est enfui de ville en ville. Il espérait peut-être vivre ignoré à Venise. Il s’est trompé : on y a su son histoire. Le comte a été chansonné, raillé comme à Londres ; il s’est battu, car il est très brave, et fort adroit à toutes sortes d’armes : il a blessé ses adversaires. Mais que peut-on contre l’opinion et le ridicule ? Il est parti, il a quitté Venise ; il a fini par aller chercher sans doute une retraite plus obscure dans une des îles de l’archipel Grec. »

— Il doit y être, dit sir Archibald Caskil en priant du geste lady Glenmour d’achever.

Elle acheva ainsi :