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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/327

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dain de reine lady Glenmour et en froissant le journal anglais. J’ignorais cela… on ne m’en a rien dit. Mais qui me l’eût dit, en effet ?…

— Quelle histoire, mylady !… Et la suite ? la suite… s’il vous plaît ?

La voici, répondit lady Glenmour en étouffant son indignation ; la voici. Elle lut encore :

« Lord Glenmour eut l’adresse, la gloire et le bonheur d’épouser la fille de haut rang, tandis que le comte de Madoc, le superbe comte de Madoc, dut se contenter, — triste avantage, — d’être l’amant de la comédienne. »

— Convenons, s’arrêta pour dire lady Glenmour, que la défaite est fort humiliante, et ce qui la rend encore plus humiliante, c’est qu’elle est très comique.

— Très comique, mylady, très comique, dit sir Archibald Caskil en mettant les convul-