Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/43

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— On dit pourtant que c’est impossible…

— Essayez.

— Qu’y a-t-il ? se dit en lui-même le docteur. La voix de lady Glenmour n’est pas franche, naturelle, vraie, comme d’habitude.

— Vous avez voyagé dans l’Inde, Tancrède ?

— Oui, mylady. — Docteur, j’ai joué. À vous.

Tancrède vit briller une larme dans les yeux de lady Glenmour ; il fut troublé. Il aurait voulu se lever, courir à elle, lui demander la cause de sa tristesse. Son regard exprima tout cela.

— Est-ce un aussi beau pays qu’on le dit ?

— Il est encore plus beau, mylady.

— J’avance mon cavalier, dit Patrick. Attention !

— Vraiment ? je pensais que les voyageurs avaient beaucoup exagéré…

— J’ai vu, mylady, une ville de roses, où