Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/51

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à le faire se tenir tranquille en posant le pied sur son cou.

Elle ne savait comment échapper à cette familiarité inouïe pour elle ; elle se démenait, elle voulait se mettre en colère et n’y parvenait pas en voyant devant elle le visage heureux et réjoui de sir Francis Archibald Caskil. Du reste, celui-ci ne lui donna pas le temps de trop réfléchir ; d’un étonnement il la jeta brusquement dans un autre, en disant au docteur Patrick, qui cherchait aussi à se remettre de la secousse :

— À ce qu’il me semble, vous jouiez aux échecs quand je suis arrivé ?

— Oui, Monsieur, répondit Patrick.

— Voulez-vous connaître, docteur, le coup le plus fort qui puisse avoir lieu sur un échiquier ?

— Dans quelques jours, si vous voulez bien me le montrer…