Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dre son parti avec le caractère de cet être bizarre, et qui, après tout, l’avait tirée un instant de sa mortelle léthargie.

— Vous parliez, s’écria-t-il, de la beauté de la campagne dans l’Inde ? Quel est le clerc de procureur qui vous a conté cette sottise-là ?

— C’est moi, monsieur, répliqua fièrement Tancrède ; je ne suis pas clerc de procureur, je suis officier de marine.

— Ah ! c’est vous ; alors, je vous dirai, mon ami, mon officier de marine, allez voir l’Inde.

— Je l’ai vue, monsieur.

— Ne l’en croyez pas davantage, mylady ; Tancrède s’est trompé.

— Monsieur Tancrède, s’il vous plaît !

— On ne dit pas monsieur à son ami, et je veux que vous soyez mon ami. Touchez-là.

Lady Glenmour regarda Tancrède, et celui-ci tendit froidement sa main à sir Archibald Caskil.