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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/78

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— Vous m’épouvantez, chevalier.

— Et cette sonnette dont le bruit vous préoccupe…

— Voudriez-vous aussi me faire croire que c’est le major de Morghen qui l’agite ?

— Non ! Mais c’est la vengeance divine peut-être, venant mouvoir, sous la forme éthérée du vent, cette petite sonnette de fer qu’il a souhaité lui-même de voir placer sur son tombeau, comme une bizarrerie pour les autres, comme une éternelle expiation pour lui.

— Mais quand me direz-vous la cause de son crime, le motif pour lequel vous prétendez que je ne lui ai pas gagné les 400,000 fr. qu’il a perdus avec moi au jeu ; le rapport qui existe entre cette sonnette dont le nom me glace, dont le bruit me fait frissonner maintenant, et le crime que vous lui reprochez…

— Je vous dirai tout cela quand il sera en-