Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— À quoi tiennent les résidences, dit lady Glenmour, atterrée mais souriante.

— Dites plutôt à quoi tiennent les affections, dit Patrick, et c’est ce qu’avait voulu dire lady Glenmour.

— Docteur ! se récria chaleureusement le faux sir Archibald Caskil, je ne change pas mes affections, puisque je les emporte avec moi.

— Merci pour tout le monde, dit ironiquement le docteur Patrick.

— À propos, reprit sir Archibald Caskil, si je ne reviens pas, car on meurt aussi en voyage et l’on meurt beaucoup en Chine où je puis mourir quoique je compte n’y rester que vingt-quatre heures en tout, veuillez exprimer mes profonds regrets à lord Glenmour de ne l’avoir pas attendu et distribuer aux domestiques du château tout ce que j’aurai laissé ici.

— Tenez, sir Caskil, c’est une véritable