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Page:Gozlan - Les martyrs inconnus, 1866.djvu/103

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fois la douleur que vous me faites, en m’obligeant à revenir sur l’espoir que j’avais conçu d’abord, que la grande douleur que j’eusse ressentie en apprenant que vous n’aviez pas cessé d’aimer celui que je veux aimer seule ou ne plus revoir jamais.

— Vous vous êtes méprise, redit Valentine qui avait rentré ses larmes au fond de ses yeux et les retenait par la puissance de sa volonté ; vous vous êtes méprise sur la cause de ces larmes.

Le parti d’Hélène Overmann était pris, elle se leva pour s’en aller.

— Je ne le verrai plus. Adieu, madame.

Valentine la retint.

— Mais, encore une fois, je vous proteste, je vous assure que vous vous êtes méprise.

— Non ! oh ! non, madame !

Hélène fit un mouvement encore plus prononcé pour sortir.

Elle marchait résolument vers la porte ; un domestique annonça :

— M. le vicomte de Fabry !