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Page:Gozlan - Les martyrs inconnus, 1866.djvu/169

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on reçoit de l’ennemi qui bat en retraite une poignée de mitraille.

— Vous ne deviez plus le revoir !

Elle passa ensuite, avec une rapidité de panthère, entre le paravent chinois et la cheminée. Elle disparut.

Georges entra. Il aurait pu voir le volant de la robe d’Hélène courir autour du paravent chinois si ses yeux se fussent par hasard portés de ce côté. Il avança jusqu’au milieu du salon d’un pas impatient, fébrile, la colère à la bouche.

— Savez-vous, dit-il à Valentine, savez-vous ce que me voulait ce notaire… ce M. Roland, de chez qui je sors ?

Toute troublée, Valentine répondit :

— Non… non…

— Ah ! vous ne le savez pas ? vous ne le savez pas ?

— Encore une fois, non. Comment saurais-je ?…

— C’est bien étrange !… si étrange, que c’en est impossible.

— Je vous assure…

— Il avait à m’apprendre que le propriétaire de cet