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Page:Gozlan - Les martyrs inconnus, 1866.djvu/237

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nom a pris la place de l’autre… et j’ai signé… C’est fait !

Elle remit toute tremblante à Adrianoff les deux traités remplis et signés par elle.

— Mais, madame, qu’avez-vous fait ?… pourquoi ?…

— Adrianoff, l’enfant que vous vouliez adopter est désormais à vous, à vous seul !

— Mon Dieu ! madame, que voulez-vous dire ? Est-ce que votre raison ?…

Valentine sonna.

— Maintenant… poursuivit-elle, maintenant…

Valentine sonna de nouveau, plus rapidement et plus fort.

Gabriel accourut à ces coups de sonnette précipités.

— Où est Valentin ? demanda-t-elle au zouave, où est-il ?

— Je l’ai ramené des régates ; il joue en ce moment sur la pelouse. Madame peut le voir d’ici… quoiqu’il ne fasse plus très-clair.