excessivement agités, se présentèrent à Hélène dans un désordre d’esprit peu fait pour calmer le sien.
Georges disait :
— Je vous assure que ces cris que nous entendons d’ici ne partent pas de la fête.
— D’où viendraient-ils ?
— Je ne sais ; mais on dirait plutôt des cris d’alarme.
Il courut vers un endroit plus clair du massif d’où l’on découvrait Asnières, et il ajouta :
— Tenez, Fabry, voyez, regardez ! Regardez là-bas, au bas du pont… le rivage est couvert de gens qui sondent la rivière avec inquiétude. — Où est Valentine ?
— En effet, on dirait qu’on retire quelqu’un du fond de l’eau.
— Un grand malheur vient d’arriver à cet endroit. Mais où est donc Valentine ? Pourquoi n’est-elle pas là ?
— Je la cherche aussi, répondit Hélène, je la demande comme vous ; je n’ai trouvé personne pour me dire…
Pendant cinq minutes, un désespoir confus plana sur ce point où n’osaient se dire toute leur pensée Georges, Fabry et Hélène.