Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/101

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min, sacré évêque de Cayenne, ont trouvé le même état de choses[1].

Liancourt et cent autres Européens, ont visité, à Philadelphie, une église africaine, dont le ministre est pareillement un Nègre[2]. Parkinson, écrivain postérieur à Liancourt, dit qu’il y a beaucoup de prédicateurs nègres, et que l’un d’eux est renommé pour son éloquence[3].

Si l’on considère que l’esclavage suppose tous les crimes de la tyrannie, et qu’il enfante communément tous les vices ; que les vertus peuvent difficilement éclore parmi des hommes à qui l’on n’en tient aucun compte,

    sur l’escadre de du Quesne, en 1690, etc., 3 vol. in-12, Rouen 1721, t. I, p. 193 ; et Relation du Voyage et retour des Indes orientales, pendant les années 1690 et 1691, par Claude-Michel Ponchot-de-Chantassin, garde-marin, servant sur le bord de M. du Quesne, etc., in-12, Paris, p. 30.

  1. Barrow, Voyage à la Cochinchine, t. I, p. 87.
  2. V. Voyage dans les États-Unis d’Amérique, par la Rochefoucaut-Liancourt, in-8o, Paris an 8, t. VI, p. 334.
  3. V. A tour in America, etc., by Wil. Parkinson, 2 vol. in-8o, London 1805, t. II, p. 459.