cée, les femmes qui, dans tout pays appellent l’art au secours de la nature, et vont au même but par des moyens divers, fortifient leur couleur par l’emploi de différentes drogues[1].
Entre les variétés qu’a produites le croisement des races, on distingue spécialement les Tagales qui ont des conformités de stature, de couleur et de langage avec les Malais ; si cette observation s’applique à Bagay, dont je vais parler, on pourroit douter s’il étoit absolument Nègre, ou seulement Sang-mêlé, je dois dénoncer moi-même mon incertitude. Carreri nomme la langue tagale en tête de six qui sont le plus usitées dans ces îles ; il cite le dictionnaire qu’en a fait un cordelier[2] ; un autre vocabulaire tagale, est imprimé dans le père Navarette ; un troisième a été publié à Vienne, en 1803[3].