pour l’esclavage[1]. Il regrette le temps où l’ombre du Blanc faisoit marcher les Nègres. Prédicateur de l’ignorance, il ne veut pas que le peuple s’instruise, et il honore de sa critique Montesquieu, qui a osé ridiculiser l’infaillibilité des colons. Belu, qui veut ramener ce régime abhorré, déclare qu’à coups de fouets on lacéroit les Nègres ; on prévenoit, dit-il, les suites de ce déchirement en versant sur les plaies une espèce de saumure, qui étoit un surcroît de douleur, et qui guérissoit promptement[2]. Ce fait est concordant avec ce qu’on vient de lire sur Batavia. Mais rien n’égale ce qu’a écrit dans ses prétendus Égaremens du négrophilisme[3], un nommé de Lozières, qu’il faut considérer seulement comme insensé, pour se dispenser de croire pis. « Il assure textuellement que l’inventeur de la traite mériteroit des autels[4] ; que par
Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/75
Apparence