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Les deux premiers volumes de cette traduction portent le nom si autorisé de feu M. le grand rabbin Lazare Wogue, professeur d’exégèse biblique et de théologie au séminaire israélite. Pour divers motifs, il avait dû abandonner la tâche, dont il s’était supérieurement acquitté comme de tout ce qu’il entreprenait, à son élève et ami M. Moïse Bloch, rabbin de Versailles, connu par d’excellents travaux personnels. Les lecteurs ont déjà pu se rendre compte de la valeur incontestable de sa traduction. Je me bornerai à dire qu’elle se recommande autant par une scrupuleuse fidélité que par une grande pureté de langage. C’est un plaisir et un devoir pour nous de le remercier du précieux concours qu’il a donné à cette publication, ainsi que de l’Index qu’il y a joint et qui forme un complément indispensable pour une œuvre aussi étendue, aussi remplie de noms et de faits que celle-ci. L’état de sa santé, qui depuis plusieurs années l’oblige à s’absenter pendant les mois d’hiver, est une des causes du retard qu’a subi l’apparition du présent volume.

Il me reste encore un autre devoir bien doux à remplir. Une entreprise comme celle dont nous saluons ici la fin exige de grands sacrifices d’argent. Elle n’eût pas été possible sans l’appui de quelques Mécènes généreux, soucieux des intérêts de la vérité, de la science et du judaïsme. Ils ne m’en voudront pas, je l’espère, de désigner leur nom à la reconnaissance de mes coreligionnaires et du monde savant. Au premier rang de ces bienfaiteurs, il convient de placer M. le baron Edmond de Rothschild, qui est venu à notre aide avec un empressement aimable et une obligeance qui ne s’est pas lassée, et M. Hippolyte Rodrigues qui, ayant eu la bonne fortune d’être l’ami personnel de l’auteur, a eu à cœur d’assurer le succès de cette édition française. À ces noms j’associe ceux de M. S.-H. Goldschmidt, président de l’Alliance israélite universelle, à qui le