cum praesentiam suam utique ut sic scriberentur mandando fecissent, non est enim immunis a scelere qui ut fieret impetrauit, nec est alienus a crimine cuius consensus licet non admissum crimen tamen publice legitur : et cum totum fidei sacramentum in confessione Christi nominis intellegatur esse digestum, qui fallaces in excusationem praestigias quaerit negauit, et qui uult uideri propositis aduersus euangelium uel edictis uel legibus satisfecisse, hoc ipso iam paruit quo uideriparuisse se uoluit (Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, Cypr. iii, 1, p. 550-551.)
Il est évident que le nom des libellatici doit s’expliquer par son étymologie, par sa formation dérivée du mot libellus. Le meilleur commentaire dans la question des libellatici, ce sont les libelli qui nous sont parvenus de la persécution de l’an 250 sur papyrus d’Égypte.
Il y en a cinq encore ; l’un dans la collection archiducale à Vienne, l’autre au musée de Berlin, le troisième, trouvé à Oxyrhynchos, publié par MM. Grenfell et Hunt, le quatrième, inédit encore, à Alexandrie, le cinquième dans la collection de l’auteur. Le mauvais état des papyrus a altéré sensiblement tous ces textes et je commence par celui qui est relativement le mieux conservé, parce qu’il contient à présent encore toutes les parties essentielles du document.
Papyrus de la collection de l’auteur. Hauteur 21cm2. Largeur 6cm5 ; plié verticalement dans les distances 1, 1.1, 2, 2cm4. Marge supérieure 1cm, inférieure 2cm6, à gauche 0cm5.
Il faut distinguer deux écritures : l’une en caractères fins, évidemment celle d’un scribe ou homme de bureau, qui a écrit le texte avec la date à la fin ; l’autre en caractères rudes et d’une encre différente, c’est la signature des représentants de la commission pour surveiller les sacrifices.
manus i
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manus i
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[τοῖς ἐπὶ] τῶν θυσιῶν |
« À la commission élue pour surveiller les sacrifices.
Mémoire d’Aurélie Kamis, originaire du village de Philagris, demeurant dans le village Théadelphie. J’ai été toujours dévouée au service des dieux ; et maintenant aussi, en votre présence, selon l’édit, j’ai encensé l’autel, j’ai fait la libation et j’ai mangé de la viande sacrée. En conséquence je vous prie de me donner votre signature. Portez-vous bien ! |