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De même ceux-ci qui appartiennent au Voyage de Charlemagne en Orient (xiie siècle) :
Le vers de 8 syllabes n’a pas de césure, car il n’y a aucune place à l’intérieur de ce vers où une syllabe atone ne compte pas. Il n’a pas non plus à l’intérieur de syllabe tonique à place fixe ; la quatrième est généralement accentuée :
Fist lo por Dieu, nel fist por lui[3].
Mais ce n’est nullement nécessaire ; elle peut être atone à l’intérieur ou à la fin du mot :
Enfin, si elle est suivie d’une finale atone, cette dernière compte dans le nombre des syllabes :
Por cui tels cose vient de ciel[6].
Ces quatre derniers exemples sont du xe siècle (Vie de Saint Léger).
- ↑ « L’empereur le vit, il lui dit aussitôt. »
- ↑ « Et qu’il prenne une cuve qui soit grande et profonde. »
- ↑ « Il le fit pour Dieu, il ne le fit pas pour lui. »
- ↑ « (Il n’y eut jamais personne) qui vit une pareille armée. »
- ↑ « Le perfide fut si cruel. »
- ↑ « (Celui) pour qui pareille chose vient du ciel. »