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LES GAÎTÉS D’UN PANTALON

Et sous un fauteuil, il distinguait soudain l’indispensable abandonné par Joseph.

— Tiens, mon grimpant ! exulta-t-il. Est-elle heureuse cette Lélé !

François avait raison, c’était là son bien, grâce à la substitution ayant eu lieu la nuit précédente.

Il compléta sa toilette et se jugea convenable.

— On va pouvoir serrer la pince à belle-maman. J’ai raté le bureau, m’ faut une compensation. J’ déjeunerai ici.

Dans le vestibule, il croisa Joseph qui grelottait les jambes à l’air, mais il ne le vit point, trop occupé de sa propre importance.

Son apparition dans l’encadrement de la pièce fit sursauter Mme Cayon et sa fille.

Cette dernière se renfrogna :

— Zut, il a sa culotte !

Les pensées de Mme Cayon étaient plus sérieuses.

— V’là l’ mossieu… faut dérober à sa vue la turpitude de mon enfant.