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PORTRAIT GRAPHOLOGIQUE DE WAGNER.

lorsque Wagner sera parvenu à la célébrité. Peu de traits, peu de jambages inutiles, ce qui est l’indice d’un esprit sérieux. Seule l’M du commencement pourrait venir contredire cette assertion ; c’est la lettre des personnes facilement joviales ou aimant à railler, mais il ne faut point s’en étonner étant donné le caractère double de l’Allemand. Quant à TS du mot Stoger elle est tout à fait particulière, car elle indique un esprit calculateur, une prédisposition à compter, même une tendance à l’avarice.

Deuxième dociime^it. — Quatorze ans après : signa-

Signaturc de Wagner en 1868.

C’est la signature qui se trouve au bas de plusieurs des portraits publiés avant 18"0.

ture datant de 1868, à Munich, première période de succès. L’originalité du personnage qui se manifestait, jadis, dans une certaine contorsion des majuscules est parvenue ici, avec l’R, à un degré tel qu’on se demande, de prime abord, si c’est Œichayxl ou Okichard qu’il faut lire. En présence d’une majuscule aussi informe, aussi volontairement contorsionnée, le graphologue, comme les bons Munichois de l’époque, est forcé de constater que Wagner commence à être atteint d’une effroyable et singulière originalité. C’est, sans doute,