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X.

LE MULÂTRE APARICIO. — VOL DE BAYO. — CHUTES. — LE VOLEUR DE CUIR. — SA MORT. — MON DÉPART FORCÉ. — RETOUR À MONTEVIDEO. — EN MER. — MADÈRE. — ANVERS. — LIÉGE. — BETTEMBOURG.

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U n ambitieux de bas étage, le mulâtre Thimoté Aparicio, triste hère, soudoyé par le Brésil, dit-on, parcourait les gras pâturages de l’Uruguay, en compagnie de ses bandes de voleurs, au grand détriment des paisibles estancieros. Ce traître, aussi sauvage que le bétail qu’il faisait égorger pour nourrir ses hordes affamées, était d’une cruauté extraordinaire.