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XXIII

LA RÉVOLUTION ET LE PAYSAN

Le paysan et l’abolition de la propriété. — Abolition de la monnaie. — Les révolutions passées et la campagne. — Changement de surface. — Revanche des paysans. — Infiltration des idées. — Notre ignorance sur l’avenir. — Ce que peut devenir une révolte de paysans. — Difficultés de la répression. — Un gouvernement sur les dents. — Façon d’intéresser le paysan à la révolution. — D’une pierre deux coups. — Les divers aspects de la révolution. — L’harmonie se dégage du chaos.

Une des plus solides objections qui aient été faites contre l’idée de l’abolilioa de la propriété individuelle, c’est l’attachement, bien connu, du paysan pour son morceau de terrain, sa rapacité à vouloir l’agrandir sans cesse, au prix des plus pénibles efforts, des privations les plus dures.

L’objection n’est pas sans valeur, l’obstacle n’est pas sans donner à réfléchir, mais non insurmontable pourtant.

Si, comme les parlementaires nous n’espérions, pour arriver à notre but, qu’en des décrets portant que, de par leur promulgation, la terre appartien-