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XII


Enfin ! l’inspection générale était passée. Plus de revues, plus de défilés devant grands ou petits Manitous. Le régiment revenait à sa popotte des premiers temps : le maniement d’armes et autres exercices aussi intelligents étaient à l’ordre du jour, alternés avec quelques marches et manœuvres de tirailleurs.

L’attente d’une inspection rend les troupiers anxieux et tremblants ; mais la vie de caserne, monotone et déprimante, les abrutit et les crétinise. En somme le métier est loin d’élever les caractères.

Le régiment avait donc repris son train-train journalier : on allait, seulement, se relâchant davantage, les officiers n’ayant plus cette épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes : l’inspection générale.