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uns ceux qui avaient préféré le grand air, présidait aux travaux de culture.

Nono fut attiré en un groupe qui, près d’une forge portative, travaillait à réparer les bêches, fourches et autres instruments aratoires.

Il voyait les étincelles bleues et rouges, pareilles à des feux d’artifices, jaillir du fer incandescent sous les coups de marteau. Et lui aussi, voulant en faire jaillir de semblables, se mit à marteler le fer, se faisant expliquer comment il fallait le façonner pour que son travail fût utilisable.

Le soir arriva, que Nono, qui s’était mêlé à tout, croyait n’être encore qu’au milieu de la journée, tant elle lui avait semblé courte.

Après la leçon d’astronomie, qui eut lieu après le dîner, dans un observatoire arrangé sur une tour du château, Amorata leur donna des nouvelles de leurs parents, puis tout le monde alla se coucher.

Mais, auparavant, les amis de Nono l’emmenèrent à la bibliothèque où il fit choix de deux