Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/174

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Nono secoua énergiquement la tête en signe de dénégation.

— Tu es un vilain. Je ne t'aime plus. » Et elle s’éloigna avec les autres.

Nono se trouva seul, isolé à sa table.

Il tenta de faire contre mauvaise fortune bon cœur, et essaya de goûter à une grappe de raisin excellent qui se trouvait devant lui, mais sa poitrine oppressée refusa de laisser passer les quelques grains auxquels il avait mordu. À la fin, n’y tenant plus, de gros sanglots sortirent de son gosier contracté, pendant qu’un flot de larmes amères jaillissait de ses yeux. Il s’accouda sur la table, et pleura à son aise.

Sa crise commençait à se calmer, lorsqu’il sentit deux bras entourer son cou, pendant qu’on l’embrassait avec force.

Et Mab, grimpée au dossier de sa chaise, lui disait à l’oreille :

— Tu vois, ce que c’est de faire le méchant.

— On se rend malheureux soi-même, ajoutait