Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/175

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Biquette qui lui avait sauté sur les genoux.

— Allons ! viens trouver Riri ; et que ça soit fini, fit Hans en l’entraînant par la main.

Et, moitié de gré, moitié de force, ils l’entraînèrent à la table où se tenait Riri. Les excuses faites, les deux enfants s’embrassèrent, se promettant d’être bons camarades à l’avenir, et de ne plus se laisser aller à des mouvements irréfléchis de colère.

Nono tira une belle toupie de sa poche qui, en tournant, donnait l’illusion d’un pantin, faisant toute sorte de sauts et de culbutes. Riri, ne voulant pas être en reste de générosité, lui donna une petite boîte, œuvre de Labor, pouvant se mettre dans la poche et contenant un accordéon qui, sous les doigts, devenait un grand et bel instrument, duquel on pouvait tirer toutes sortes d’airs, non pas de ce son nasillard des accordéons ordinaires, mais comme si un orchestre complet y eût été enfermé ; et sans que l’on sut la musique. Il suffisait de désirer l’air et d’appuyer sur les touches pour que, aussitôt, l’air fût joué.