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Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/300

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un petit tricorne galonné que Nono lui mettait lorsqu’il lui faisait faire des tours.

— Je crois qu’il sait où nous allons, fit-elle gravement. Emmenons-le, il pourra nous être utile.

Et le cochon, se voyant accepté, gambada joyeusement à côté d’eux.

Après avoir quitté les jardins d’Autonomie, Hans, Mab et Penmoch s’engagèrent, dans les bois que quelques jours auparavant ils avaient parcourus si gaiement, et où Nono avait fait la si malencontreuse rencontre de Monnaïus.

Lorsqu’ils eurent fait une partie du chemin, se sentant fatigués, ils s’arrêtèrent dans une clairière, s’assirent à l'ombre d'un mûrier, tirèrent quelques provisions de leur bissac, et se mirent en devoir de déjeuner avec appétit. En route ils avaient fait provision de glands pour Penmoch.

Pour compléter son déjeuner, les châtaignes abondaient sur le sol.

Tout en mangeant, ils causèrent ; et de quoi pouvaient-ils causer, si ce n’est de ce qui les