— Nous t’avions oublié, mon pauvre Penmoch, nous allions partir sans te dire adieu.
Penmoch continuait à secouer son tire-bouchon et à grogner.
Hans le flatta de la main, en lui disant :
— Là, là, c’est bien. Vous êtes un joli cochon qui pensez à vos amis, mais il nous faut partir. Nous sommes pressés. Et les deux voyageurs se remirent en route après une dernière caresse. Penmoch leur emboîta le pas.
— Mais tu nous gênerais, nous ne pouvons pas t’emmener, répéta Hans, lorsqu’il le vit trottinant derrière eux. Et il voulut le renvoyer.
Penmoch protesta en grognant plus fort, et continua à suivre les deux émigrants.
— Nous ne pouvons cependant pas l’emmener, fit Hans.
Mab réfléchissait.
— Mais qu’est-ce qu’il a donc, fit-elle tout d’un coup en se baissant ; et elle tira un petit paquet qui pendait à son cou.
Elle l’ouvrit, c’était un petit tablier brodé et