Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/305

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apportèrent une pièce de soie roulée, grosse comme un cigare.

Mais elle était si fine, si fine, que Hans, sur l’invitation du ver, l’ayant déroulée, elle était semblable à une grande tente. Mais comme elle commençait à se gonfler, sur l’indication du ver, il se dépêcha de la rouler à nouveau et de la mettre dans sa poche.

Hans remercia les vers à soie de leur cadeau, leur promit d’instruire leur ami de leur assistance, s’il était assez heureux pour le rejoindre.

Et s’étant séparés, les vers remontèrent à leur mûrier. Hans, Mab et Penmoch se remirent en route.

Ce ne fut que le soir qu’ils approchèrent de la frontière. Sur chaque pic, sur chaque colline se dressaient de solides châteaux crénelés qui défendaient l’entrée d’Argyrocratie. Sur la route des postes de soldats surveillaient ceux qui passaient. Il ne fallait pas songer à y pénétrer.

Mais Solidaria connaissait une grotte percée