Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/314

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Mais Hans lui dit que Penmoch n’était pas un cochon ordinaire, et qu’il ne voulait s’en défaire pour rien au monde.

Et se tournant vers Penmoch.

— Montre au monsieur comment tu es un petit cochon bien élevé.

Et Penmoch se mit debout, et fit une révérence au fermier.

— Danse-lui maintenant une valse.

Et Penmoch de tourner, d'une façon gauche qui ne le rendait que plus comique.

Le fermier rit de bon cœur, et en considération des talents de Penmoch ne voulut rien accepter pour sa nourriture.

Hans demanda s’ils étaient loin de quelque ville ou village.

Il lui fut répondu que, en suivant la route, le village le plus proche était bien encore à quelques heures de marche, et qu’ils n’y arriveraient guère avant la nuit. Mais par contre, on lui fit espérer qu’ils pourraient y récolter quelque argent. Les habitants, pour la plupart, étaient de gros fermiers qui employaient les