Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/349

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— C’est une alliée qui nous est suscitée par Solidaria, affirma Mab. Emmenons-la, nous nous en trouverons bien. Et, Hans faisant à la taupe une place dans son bissac, ils reprirent tous ensemble le chemin de Monnaïa qu’ils atteignirent le lendemain matin.

Selon une vieille coutume qui voulait que tout musicien, tout bateleur qui entrait dans la ville, jouât un morceau de son répertoire, fît danser ses bêtes savantes, Hans dut jouer aux fouines et tigres de la porte par laquelle ils entrèrent l’hymne de Monnaïa, pendant que Mab et Penmoch dansèrent et firent la révérence, aux grands éclats de rire de toute la garnison qui était accourue.

Mais ce n’était pas le tout d’avoir atteint la capitale ; nos jeunes amis n’étaient pas au bout de leurs peines. Lorsqu’arriva la fin de la journée, ayant parcouru un nombre incalculable de rues, ils durent s’avouer qu’il ne leur serait pas facile de retrouver les traces de leur ami.

Toutefois, ils se félicitaient d’avoir choisi le