Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/82

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bout à bout, mais que, ordinairement, on dressait séparées les unes des autres, couvertes de belles nappes, supportant des plats et des assiettes enjolivés de dessins naïfs aux couleurs crues.

Des chaises indiquaient la place de chaque convive.

Les arrivants rangèrent leurs fruits sur des coupes de la même faïence que les assiettes. Il y avait un échantillon de presque tous les fruits, non seulement pommes, pêches, raisins, abricots, dattes, oranges, bananes, mais une foule d’autres que Nono n’avait jamais vus. Des pâtisseries de toutes formes, dues à l’ingéniosité de Labor, étagées dans de jolies coupes, alternaient avec les fruits. Des fleurs dans des vases aux formes graciles et variées ajoutaient l’éclat de leurs couleurs plus vives à la teinte plus effacée des fruits.

D’autres enfants transvasaient le lait crémeux en de jolis petits pots de grès aux formes élégantes, aux tons chauds et harmonieux. Cela flattait l’œil, en même temps qu’un parfum dis-