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FLEUVE SAINT-LAURENT


Avant la Confédération, nous avions, dans le district de Québec, depuis Québec jusqu’au détroit de Belle-Île, 18 phares, un bateau-phare, 5 canons de brume, et 6 dépôts de provisions.

Actuellement, le district qui est sous mon contrôle est bien plus étendu. Il comprend les phares et les bateaux-phares de Montréal et en aval de cette ville, sur le fleuve Saint-Laurent, sur la rivière Richelieu et le lac Memphrémagog, ainsi que tous les phares et bateaux-phares, sifflets de brume à vapeur, bouées et balises du fleuve et du golfe Saint-Laurent, en aval de Québec, du détroit de Belle-Île et de la côte de Terreneuve.

J’ai aussi sous mon contrôle le service de plusieurs bateaux à vapeur, la police fluviale de Québec et la protection des pêcheries.

À la clôture de la navigation, 1885, on comptait dans cette division 149 feux, 8 bateaux-phares dont 3 sont munis de sifflets de brume, à vapeur, 7 sifflets ou cornets de brume, à vapeur, 107 bouées, 59 balises et 9 canots de sauvetage, pour servir dans les glaces, sans mentionner plusieurs dépôts de provisions.