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tiinent g-éiicral dt^ la i)ross(\ (luaiid cWc dit : " Voici les IVtiiliclniis (Iraiiialiiiiios que liai'lx'V (TAiircN illv (M-iivail. (.rmio pluiiio (Milovéo à son panache do gcMdilhoinmo, dans les années iSSl-lSS:{. () luules l(>s pieci^s jouées alors ! Ce livre a l'air d'une roUeolion d'épilaphos. — <v Oui. Monsieur! aurail-il dit. une iial(M'i{> de pierres tombales brochées in-lS >/. — Mais ce (pii n'a i)as vieilli, c'est la verve, c'est le style du ,urand<'onleur devenu [)ar occasion critique Ihealral. 11 clait décidc'inenl un excel- lent écrivain, et doué de celte vertu intellecluell(\ dont ses excentricités apparentes l'eussent fait croii'e prive : le sens de la mesure, qui, dans son style, se constate à la propriété impeccable des termes, et, dans ses juge- ments, à la justesse, vérifiée par le temps, de ses idées en matière de Ihéàlre. Toutes les pièces à succès, sur lesquelles il lu-andit la masse d'armes du coniiétaljle d'Au- revill}, nous pai'aissenl aujourd'hui mauvaises; toutes celles dont il fait l'éloge nous plaisent encore. Connue tous les gens sincères qui ne suivent pas la mode, il fut un précurseur, même dans la critique dramali(iue ».
Bien différent est le ton delà Remie des Ik'ux-Moiulcs. Le 1') avril IS'.ii), M. René Doumic mène une charge à fond de train contre ^ la critique^ apocalypti<iue//. 11 fait à d'Aurevilly riionneur de le citer parmi les « chefs nota- bles » de l'école qui vise à « remplacer les lenteurs de la préparation par la soudaineté de l'intuition, les précau- tions de la méthode par la spontanéité du sentiment, et, d'une façon générale, les idées par les grandes phrases, les faits par les grands mots, les ap{)r(ciatioiis par les grandes lettres et les discussions j)ar les grands gestes». Mais il semble (jue M. Doumic eut i)u facilement se rendre comple (pie, chez le critique des O'Jarres et les Ilonunes, l'intuition n'exclut pas la préparation, le seu-