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tous ses soins vers l’hygiène du bétail, ayant toujours en vue cette maxime : « Il vaut mieux prévenir les maladies qu’avoir à les combattre : » maxime d’une haute importance que la science a érigée en principe et que tout homme instruit devrait adopter comme loi. Elle est si vraie, qu’elle résume tous les grands principes d’hygiène et élève cette dernière au-dessus de toutes les autres sciences médicales. Par une bonne hygiène en effet on arrive toujours à des résultats avantageux ; en remplissant les prescriptions dictées par ses préceptes, on prévient toujours les fléaux prêts à fondre sur les bêtes de production ou de travail. Si je pouvais espérer par ce faible travail amener quelques modifications dans l’hygiène des animaux, si les agriculteurs pouvaient enfin comprendre que les préceptes d’hygiène une fois remplis, la plupart des causes morbifiques disparaissent avant d’agir, je croirais avoir rempli ma tâche.

Je ferai tous mes efforts pour atteindre dignement le but que je me suis proposé : Cependant, si quelques imperfections venaient à se montrer dans l’étude qui va suivre, je prie mes bienveillants appréciateurs d’avoir égard à ma faible expérience et de lui accorder toute l’indulgence qu’il leur sera possible.


É. Grellier.