Page:Grenet, Mémoire sur les moyens de conserver la pomme-de-terre sous la forme de riz ou vermicel, 1794.djvu/22

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CADET DEVAUX


A indiqué, dans ses différens mémoires, à peu-près le même procédé que le précédent, de couper les pommes-de-terre par rouelles, puis de les mettre au four pour en achever la dessication, ce qui la réduit en une substance cornée. En cet état, dit-il, elle peut se réduire en gruau en la faisant moudre et pulvériser dans un mortier.


AVIAT[1]


Fait cuire les pommes à la vapeur de l’eau, le fait ensuite couper par rouelles (15) et dessécher sur des poêles pour les amener, par la dessication, à un état de substance cornée. — Leur emploi est de les faire bouillir dans l’eau où elles renflent, se ramollissent et se disposent à l’état de pâte que l’on obtient avec un rouleau de bois, et que l’on pétrit ensuite avec la pâte de farine de bled pour en faire du pain.


GUILLAUME[2]


Fait également cuire ses pommes à la vapeur de l’eau ; il ferme son vase ou chaudron avec un matelas garni de filasse, puis par-dessus d’un couvercle de bois bordé à son pourtour de tissus de paille bien serrés qu’il mouille auparavant ; les pommes

  1. Voyez la Feuille du Cultivateur du 37 Prairial.
  2. Voyez l’Instruction qui vient de paraître, sur les moyens de conserver la pomme-de-terre, par Jean Guillaume, membre de la Société libre d’économie rurale.