Page:Grenet, Mémoire sur les moyens de conserver la pomme-de-terre sous la forme de riz ou vermicel, 1794.djvu/9

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tr’ouvrir un peu avec la paume de la main, afin que l’humidité du centre se dissipe également.

Comme dans mes premiers essais je divisois mes pommes-de-terre à la rape, j’étois contraint de ne les faire cuire qu’à moitié, pour pouvoir les tenir fermes dans la main ; mais outre qu’il m’arrivoit souvent de me blesser, c’est que, telle précaution que je prisse, je perdois toujours beaucoup de pulpe. Ces motif » réunis m’ont fait chercher un autre instrument : qui pût suppléer à celui que je voulois abandonner, et l’en imaginai (6) un commode, portatif, qui, sans avoir les inconvéniens de la rape, débite plus promptement qu’elle. Il est si simple et si facile à faire mouvoir, que je suis comme honteux de ne l’avoir pas trouvé plutôt.


Description d’un instrument pour diviser la pomme-de-terre.


Cet instrument (voyez la fig. Ire.) est composé de trois pièces. La première A est un cylindre de fer-blanc de 8 à 9 pouces de long sur 2 de diamètre, lequel est percé, dans son pourtour, de trous faits avec un emporte-pièce, afin d’éviter les bavures, soit en dedans, soit en dehors r et l’extrémité supérieure est prolongée en B de 18 lignes en forme d’entonnoir. La seconde C’est un fond mobile qui entre aisément dans ce cylindre pour pouvoir l’ôter facilement, quand il est nécessaire de le nettoyer. Ce fond est de bois tourné en forme de bondon, et a un rebord extérieur pour empêcher qu’il n’enfonce trop avant. La troisième pièce D est un pistou de bois dur du même diamètre que le