Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T1.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Vynot le Bourguegnon ; Guillin de Landus ; Raoulin Lanchart ; Olivier le Bourguegnon ; Ysabelet la Rousselle ; Marcel la Chartaine ; Liegart, fame Bienviegnant ; Marguerite, la fame au moine : Jehane la Ferpiere ; Alixon, fame Guillot Guerin ; Adeline, fame de Langlois ; Ysabiau la Lorraine ; Jaque le jongleur.

« Les quiex poins et ordenances ci dessus éclaircies ; les persones ci dessus nommées ont juré et affermé par leurs sermens et foy, à tenir et garder sanz enfraindre et de non venir encontre par aucune mande et à la poine dessus ditte et avec ce voudront et accorderent que chascun cui les mestres du mestier fussent renouvelés, se ainssi estoitque il ne souffisissent au commun des mestres du dit mestier et au prevost de Paris en tesmoing de ce, nous, à la requeste et supplication des dessus nommés avons mis en ces lettres le scel de la prevosté de Paris.

« Ce fu fait et donné en jugement le lundi, jour de feste sainte Crois en septembre l’an de grâce mcccxxj, et toutes les choses dessus dites et chascun por soy on l’a mande que dessus est dit et devisé nous à greigneur seurté et confirmation, avons fait enregistrer en nos registres du Chastelet de Paris l’an et le jour dessus dict[1]. »

Ces statuts assuraient donc le monopole et les profits du métier aux associés ; ils réglaient l’administration de la corporation, garantissaient les intérêts respectifs de tous les membres et imposaient en même temps à ceux-ci une discipline toute à l’honneur de l’association.

Quelques années plus tard, la corporation des ménétriers fonda l’hospice et l’église de Saint-Julien et de Saint-Genès.

Le bénédictin Jacques du Breul raconte cet événement en ces termes :

  1. B. Bernhard. Recherches sur l’histoire de la corporation des ménétriers (Biblothèque de l’École des chartes, série A, t. III, p. 400).