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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T1.djvu/243

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« Quant a son accord, il n’est pas difficile comme plusieurs se l’imaginent, quoy qu’il soit fort considérable et extraordinaire comme l’on void aux notes qui suivent dont chacune répond à chaque chorde, encore que l’on peut l’accorder comme les Violes et en plusieurs autres manières ; quoy qu’il en soit, il suffit d’expliquer icy l’accord dont on peut user en touchant la lyre, lequel est représenté par la figure A D E G : les sept lettres quii sont à costé du manche, à sçavoir, b, c, d, e, f, et b, représentent les sept touches ; B est le lien du sifflet ; Q et R montrent les deux ouyes, et N O M la queue à laquelle on attache les chordes et qui est attachée avec la cheville de bois M E. L’espaisseur qui est fort grande est représentée par G E F. Quant au manche et à ses chevilles, on les fait de telle forme que l’on veut, aussi bien que la table et les autres parties ; car il importe nullement pourveu que la lyre et les autres instrumens ayent une bonne harmonie. »

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« Au reste il est libre à chacun d’accorder la Lyre comme il voudra, car il importe pourveu que l’on puisse toucher les accords aysement, en couchant l’index sur les touches comme l’on fait ordinairement pour faire quatre ou cinq accords[1].))

Plus loin[2], il donne l’exemple suivant, et avertit que « cet accord est celuy de M. Baillif » :

accord de la lyre (celui de m. baillif)
D’après Mersenne.
  1. P. 204 et suiv.
  2. P. 207.