Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/16

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Les éclisses, lames de bois qui font tout le tour de la caisse de résonance et relient la table d’harmonie avec la table de dessous, appelée table de fond, ou simplement le fond.

Les , échancrures pratiquées de chaque côté de la caisse, pour faciliter le jeu de l’archet, et qui se terminent en haut et en bas par les coins.

Le manche, fixé par son talon dans le haut de la caisse, et dont l’extrémité forme la tête, ornée d’une volute et contenant les chevilles.

Le sillet, petite pièce placée en travers au bas de la tête, et servant à surélever les cordes avant qu’elles ne passent au-dessus de la touche, qui est collée sur la poignée du manche.

Le chevalet, dont les pieds reposent sur la table d’harmonie, et qui soutient les cordes à une certaine hauteur.

Le bouton, placé au milieu de l’éclisse du bas, et auquel on accroche le cordier, ou tire-cordes, que l’on nommait autrefois la queue.

Lorsque le violon est ouvert, ou plutôt détablé, on aperçoit à l’intérieur :

Les tasseaux, pièces de bois se trouvant aux extrémités des tables, et contre lesquelles sont collées les éclisses : de plus un trou est pratiqué dans le tasseau du bas, pour y mettre le bouton, et le talon du manche s’ajuste contre le tasseau du haut ; les coins, ou petits tasseaux, doublures des coins extérieurs ; les contre-éclisses, rubans en bois adhérents aux bords des éclisses, dans tous leurs contours, et assez larges pour que l’on puisse y coller les tables afin de rattacher celles-ci aux éclisses. La barre, dite barre d’harmonie, pièce très importante collée sous la table supérieure dans toute sa longueur, et passant sous le pied gauche du chevalet. L’âme, petite tige de bois arrondie, qui ne se colle pas, mais se place entre les deux tables, un peu en arrière du pied droit du chevalet.

Les tasseaux, les coins et les contre-éclisses sont là