Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/309

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connaissons : 1° un violon contenant cette étiquette manuscrite, entourée d’un filet noir et or :

Fait par M. de Bomé
Chier de St Louis Versailles 1788
Donné à M. de Macuson.

Au milieu se trouve un écusson avec les initiales T. B. V.

2° Le violon qui est au musée du Conservatoire, à Paris[1], dont l’étiquette porte simplement :

Thomas Bomé, Versailles 1790.

3° Deux étiquettes. Sur l’une, on lit : Thomas Bomé, Versailles, 1797, avec l’écusson contenant les trois initiales et le filet noir et or ; et sur l’autre : Bomé, 1803, sans indication de résidence.

Bongars (Simon). — Connu par une basse de viole à six cordes appartenant à M. de Bricqueville, à Versailles.

Bonnel. — Rennes, 1855 :

Réparé chez
Bonnel jeune
Luthier facteur
Musique, etc., 1855
Rennes.

Boquay (Jacques). — Paris, 1700-1735 environ. Un des bons luthiers de la vieille école française qui s’est surtout inspiré de Girolamo Amati. Facture soignée, beau vernis rouge-brun, de pâte tendre, un peu crémonais. Il habita rue de la Juiverie jusqu’en 1718, et s’installa rue d’Argenleuil l’année suivante :

  1. N° 21. Catal., 1884.