Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/338

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Gand (Charles-Michel). — Mirecourt, 1748 † Versailles 1820. Il était venu se fixer à Versailles, en 1780, d’abord rue du Commerce, 71, puis rue de la Paroisse, 32, à l’enseigne : Aux tendres accords.

Gand (Charles-François). — Versailles, 5 août 1787 † Paris, 10 mai 1845. Fils aîné du précédent. Élève, gendre et successeur de Nicolas Lupot.

C’est à l’âge de quinze ans, le premier germinal an X (1802), qu’il devint l’apprenti de Nicolas Lupot « pour l’espace de quatre années, moyennant la somme de 732 livres seulement, pour sa nourriture, plus 100 livres tournois reçues comptant, pour apprendre l’état de luthier ». Pendant son séjour chez Lupot, il signa quelques instruments :

Gand, chez Lupot, rue de Grammont, 1805.

Le 17 juillet 1806, son contrat expiré, il retourna chez son père, à Versailles, où il signa également plusieurs violons :

Ch. f. Gand fils
Luthier à Versailles 1807.

En 1810, il vint s’établir à Paris, rue Croix-des-Petits Champs, 5. Son étiquette d’alors était manuscrite, entourée d’un filet, et portait un numéro d’ordre :

Ch. f. Gand. Elève de Lupot
Luthier, rue Croix-des-Petits-Champs n° 12 à Paris
an 1812.

En 1820. il acheta le fonds de Koliker situé au n° 24 de la même rue, et, à la mort de N. Lupot, son beau-père, survenue en 1824, il prit la suite de ses affaires et devint ainsi luthier de la Musique du roi et de l’École royale de musique :