Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/346

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Louis Guersan fut maître-juré comptable en 1748. Il produisit beaucoup, ses instruments sont de coupe élégante et d’un très beau fini. On doit regretter toutefois qu’il ait été un des propagateurs du vernis à l’alcool. Voici la dernière étiquette dont il fit usage :

Fournisseur du Dauphin et de l’Opéra, Louis Guersan était le doyen de la Corporation en 1769.

Guillaume. — Paris. 1789. On ne le connaît que par la guitare inventoriée par Bruni, et qui avait été saisie chez la marquise de Marbeuf.

Guinot (Nicolas). — G. Chouquet, qui le cite comme étant le beau-frère de Nicolas Maire, le fabricant d’archets parisien, ne dit pas dans quelle ville il travaillait.

Harmand. — Mirecourt, où il prêta serment comme maître du corps des luthiers, le 19 février 1771.

Heinle (J.). — Paris, 1764.

Hel (Pierre-Joseph). — Lille. Luthier contemporain. Né à Mazirot (Vosges), le 8 février 1842.

Il fit un apprentissage de sept années à Mirecourt, passa deux ans chez Sébastien Vuillaume, à Paris, et un an (1864-1865) chez Nicolas Darche, à Aix-la-Chapelle, avant de s’installer à Lille, où il s’est acquis une très belle réputation.

Ses instruments attestent l’habileté de leur auteur, et