Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/347

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montrent que tous les luthiers de talent n’habitent pas la capitale. Voici son étiquette :

M. Hel est l’inventeur d’une pique de violoncelle (1878). et d’un système de chevilles (1886), qui, sans rien changer à la forme de la tête, permet de tendre les cordes avec facilité.

Helmer (Jehan). — Lyon, 1568-1572. Faiseur de luths et de guiternes.

Henocq (François). — Paris, rue Jacob (1775-1777), rue des Saint-Pères (1779-1789).

Henocq (Jean). — Paris. Dont il y a un très beau cistre, de 1769, au musée du Conservatoire de musique, à Paris[1]. Il fut maître-juré comptable en 1773 el syndic en 1775-1777. Un Henocq portant les prénoms de Jean-Georges-Bienaimé habita rue Saint-Germain, de 1783 à 1789. Était-ce le même, ou l’un de ses descendants ?

Henocq. — Paris. Faubourg Saint-Antoine, en 1785. On ignore son prénom et ses œuvres.

Henry (H.). — Paris, 1292. « Feseeur de vièles », dit Henry aux vièles, Le plus ancien luthier connu jusqu’à ce jour.

Henry. — Paris, rue Saint-André-des-Arts. Première moitié du xviiie siècle. Bonne lutherie, vernis rouge brun. Une basse de cet auteur, datée de 1737, fut inventoriée par Bruni, ainsi qu’une vielle ordinaire estimée 150 francs. Pour celle-ci, Bruni a inscrit une H comme initiale du prénom de Henry.

Sa parenté avec les Henry qui suivent n’est pas établie.

  1. N° 256. Catal., 1884.