Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/350

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lement des contrebasses. Ses deux fils lui succédèrent. Le plus jeune est actuellement fabricant d’outils pour luthiers, à Mirecourt.

Jacot. — Metz. xixe siècle. Né en 1811, il mourut à Pont-à-Mousson il y a une dizaine d’années.

Jacquot (Claude). — Mirecourt, 1645[1].

Jacquot (Charles). — Nancy, 1827-1854. Paris. 1854-1880. Né à Mirecourt en 1804 ; son père était maître tailleur dans un régiment de ligne.

Charles Jacquot fit son apprentissage à Mirecourt, chez Nicolas aîné et chez Breton. En 1823, il se rendit à Nancy, y travailla pendant quatre ans comme ouvrier luthier et s’y établit en 1827.

En 1854, il quitta Nancy pour venir s’installer à Paris : d’abord, rue des Vieux-Augustins ; puis, en 1857, rue de l’Échiquier, 42, où il resta définitivement :

Il mourut à Saint-Maur-les-Fossés, près Paris, le 29 mars 1880, après avoir fait de la très belle lutherie.

Jacquot (Pierre-Charles). — Nancy, 10 mars 1828 † janvier 1900. Fils et élève du précédent auquel il succéda en 1854, lorsque celui-ci vint s’établir à Paris. Pierre-Charles Jacquot fut nommé chevalier de la Légion d’honneur le 14 juillet 1891.

Jacquot (Etienne-Charles-Albert). — Nancy. Luthier contemporain. Né à Nancy, le 13 septembre 1853. Fils, élève et successeur du précédent, dont il fut l’associé pendant plusieurs années, M. Albert Jacquot a publié : La musique en Lorraine et un Dictionnaire des instruments de musique.

  1. Cité par Constant Pierre.