Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/349

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

son oncle Carolus et travailla chez Maucotel, à Paris. C’est en 1854 qu’il alla s’établir à Grenoble, où il a fait quelques violons.

Henry (Eugène). — Paris, 1843 † 7 septembre 1892. Fils et élève de Carolus Henry, auquel il succéda en 1859. Il fut un luthier estimé :

C’est M. Charles Brugère qui a repris son fonds [1].

Huel (Henri). — Paris, seconde moitié du xviiie siècle :

Huet. — Paris, 1783. Connu par un alto qui figure sur l’inventaire de Bruni.

Hurel (Jean). — Paris. 1686-1717 environ. Il est mentionné : « faiseur d’instruments pour la Musique du Roy » sur le premier volume des Pièces à une et deux violes de Marais, imprimé en 1686. Il habitait alors rue des Arcis « À l’image de Saint-Pierre » ; on le trouve rue Saint-Martin, proche la fontaine Maubué, de 1689 à 1717. Sauveur le cite comme un luthier des plus habiles[2].

Jacquet. — Mirecourt, vers 1850. Il construisit spécia-

  1. Voyez ce nom.
  2. Mém. de l’Acad. des sciences, 1701 (Cité par Constant Pierre).