Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/359

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Plombières en 1717 ; luthier à Lunéville de 1751 à 1756, et de là à Orléans, où on le retrouve en 1762.

Lupot (François). — Plombières, 1730 † Paris, 1804. Fils du précédent. Il travailla avec son père à Lunéville, et partit pour Stuttgard en 1758, comme luthier du duc de Wurtemberg, où il resta pendant dix ans. Voici le libellé de sa curieuse étiquette :

François Lupot, luthier de
la coure de Wirtenbergt
à Stoutgard l’anno 1763.

Lorsqu’il quitta Stuttgard, Jomelli, alors directeur de la Musique du duc, lui délivra un certificat des plus élogieux[1]. En 1770, il vint à Orléans, rue Sainte-Catherine, et y demeura jusqu’en 1794 :

À cette époque (1794) il suivit son fils Nicolas à Paris, et mourut dans cette ville âgé de soixante-huit ans. Le musée du Conservatoire de musique, à Paris, possède un très beau violon de François Lupot, fait à Orléans en 1772[2].

Lupot (Nicolas). — Stuttgard. 1758 † Paris, 13 août 1824. Fils du précédent. Le plus célèbre des luthiers français.

Élève de son père, ses premiers instruments sont datés d’Orléans :

Nicolaus Lupot filius
fecit in Aurelianensis anno 1776.

Il se servit aussi d’une étiquette en français :

  1. Voyez Constant Pierre.
  2. N° 19. Catal., 1884.