Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/360

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Sa réputation ne tarda pas à s’établir, même à Paris, et Pique lui fit faire à la fois des violons en blanc et du vernis[1]. C’est sans doute ce qui l’engagea à venir habiter la capitale.

, et coins d’un violon de nicolas lupot

Arrivé à Paris en 1794, il n’y fonda sa maison, rue de Grammont, qu’en 1798 :


et la transféra rue Croix-des-Petits-Champs en 1800.

En pleine possession de son talent, Nicolas Lupot produisit alors ses plus beaux instruments. Il s’était livré à une étude approfondie de la lutherie italienne et s’inspira d’A. Stradivari, sans toutefois le copier servilement. Détail caractéristique, l’onglet de ses filets se termine en bec de corbeau. Déjà, sur la demande de Gaviniès, il avait fourni les vio-

  1. Voyez Constant Pierre, pour les lettres de Pique.