Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/370

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il serait entré à l’âge de douze ans. Il fut nommé luthier de l’École royale en 1784, de l’Académie royale de musique en 1789, et, plus tard, fournisseur de la Chapelle et de la Musique particulière de l’Empereur.

Place de l’École, en 1789 ; rue Saint-Nicaize, en 1797 :

Vidal cite l’étiquette manuscrite suivante, trouvée dans un violon de Cuny :

Réparé par Fourrier Nicolas,
luthier de la chapelle de S. M. l’empereur
pour son ami Julien, chef d’orchestre
des bals de la cour, 1806.

C’est peut-être la seule étiquette où il inscrivit son nom de famille. Son dernier domicile fut rue Croix-des-Petits-Champs :

Il y mourut en 1810. Bonne lutherie, faite avec de belles fournitures. On l’appelle Nicolas de Paris, pour le distinguer d’avec les suivants :

Nicolas. — Aix, 1830 :

Restauré par Nicolas
à Aix 1830.

Nicolas (Didier l’aîné, dit le Sourd). — Mirecourt, 1757 † 1833. Son enseigne était : À la ville de Crémone. Bons violons d’orchestre, grand patron, ayant des très ouvertes dans le milieu. Vernis rouge-brun, parfois un peu