Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/372

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On connaît un dessus de viole de ce luthier de 1720 et le quinton de 1745 qui est au musée du Conservatoire, à Bruxelles :

Pacherele (Michel). — Paris, 1779. Étiquette manuscrite relevée dans un violon, style Guersan, vernis jaune :

Michel Pacherele, luthier,
rue d’Argenteuil, à Paris, 1779.

De plus, Michel Pacherele est gravé au feu, sur le fond, au-dessous du talon du manche.

Pacherele (Pierre). — Mirecourt, 1803 † Nice, 31 décembre 1871. Bon luthier qui fut dans son enfance le camarade d’atelier de J.-B. Vuillaume. Vers 1830, il alla travailler à Nice, puis à Gènes, et ensuite chez Pressenda, à Turin. C’est en 1839, qu’il revint s’établir définitivement à Nice. Ses instruments sont de belle facture. Vernis rouge brun un peu épais.

Pacquet. — Marseille, 1785. Auteur d’une arpi-guitare appartenant à M. Gautier, à Nice :

Pacquet d’Aix,
Luthier à Marseille, 1785.

Pajot (Jean). — Jenzat (Allier), 1765 † 1847. Cultivateur qui construisit des vielles, à partir de 1795. Les caisses des premières étaient faites le plus souvent d’un seul morceau de noyer creusé.

Pajot (Gilbert). — Jenzat (Allier), 1795 † 1853. Fils du précédent. Véritable fondateur de la lutherie de vielle, à Jenzat. Un de ses cousins, curé à Saint-Sornin (Allier), lequel jouait de la vielle et faisait parfois danser ses paroissiens, le prit tout jeune en pension. Il lui donna une certaine instruction ainsi que des leçons de vielle et lui fit cadeau